Voskan Yerevantsi, cendres de rêves & tisons d’espérance

Roman historique en deux tomes. (tome I et II)

Déportée en 1605 en Perse par le chah Abbas I, la population de la cité de Djougha, sur la rive de l’Araxe en Arménie orientale, a fondé Nor Djougha près d’Ispahan, la capitale de l’empire séfévide.

Dans cette ville dominée par le clergé et les khodja, magnats du négoce arméniens, les moines Voskan et Siméon décident en 1638 de fonder une imprimerie, afin d’éclairer leurs compatriotes exilés par la diffusion des textes sacrés et profanes.  Leur projet se heurte à l’opposition d’ecclésiastiques cupides, inquiets de voir leur échapper une inestimable source de gain : la reproduction de manuscrits anciens par des copistes besogneux vendus à prix d’or aux khodja.  Obscurantistes, ils voient également d’un mauvais oeil l’alliance des deux moines avec des artisans de la confrérie des arallahilesquels, rejetant l’Eglise, sont considérés comme des athées et des mécréants.

Les missionnaires latins établis dans les deux empires ottoman et perse en guerre permanente pour la domination de l’Arménie, et qui travaillent à convertir au catholicisme les Arméniens d’autant plus vulnérables et menacés d’une perte irrémédiable de leur identité nationale qu’ils n’ont comme protection qu’une Eglise nationale affaiblie, sont eux aussi farouchement hostiles à ce projet d’imprimerie.

La première partie de ce roman tiré de la vie de l’abbé Voskan Yérévantsi a pour théâtre la capitale séfévide du XVII-e siècle, où les deux moines vont s’atteler, dans un contexte propice aux complots, à la mise sur pied de l’imprimerie, avec l’aval de l’évêque Khatchadour Kessaratsi, l’aide de Minas l’artiste-peintre, de Tanguik l’odalisque, des arallahi, et plus tard du chef-eunique Heydar-agha, de Houssik le cuisinier fugitif devenu chef de brigands et redresseur de torts.

Dans la seconde partie qui se déroule à Amsterdam où s’affrontent les républicains au pouvoir et les orangistes soutenus par les Anglais et dans la France de Louis XIV, Voskan sera, comme à Nor Djougha, en butte aux machinations d’ennemis visibles et cachés, tapis les uns en Pologne, les autres en Italie.  Il sera aidé moralement et matériellement par des disciples venus d’Arménie et des amis laissés en Arménie et en Perse, par Gennaro del Monti, un patricien vénitien, par Julia Elsevier, nièce du célèbre imprimeur amstellodamien Ludwig Elsevier.

Hovhannès Ghoukassian, auteur de récits et de fresques, dédia ce roman publié la première fois en 1962 en Arménie à Mesrop Machtotz, le créateur de l’alphabet arménien au IV-ème siècle.

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Hovhannès Ghoukassian
  • Traduction : Hratch Bédrossian (langue d’origine : arménien)
  • Date de parution : décembre 2010
  • Format : 14,5 x 20,5 cm
  • Nombre de pages : 534

Disponible sur commande

29,00 

Roman historique en deux tomes. (tome I et II)

Déportée en 1605 en Perse par le chah Abbas I, la population de la cité de Djougha, sur la rive de l’Araxe en Arménie orientale, a fondé Nor Djougha près d’Ispahan, la capitale de l’empire séfévide.

Dans cette ville dominée par le clergé et les khodja, magnats du négoce arméniens, les moines Voskan et Siméon décident en 1638 de fonder une imprimerie, afin d’éclairer leurs compatriotes exilés par la diffusion des textes sacrés et profanes.  Leur projet se heurte à l’opposition d’ecclésiastiques cupides, inquiets de voir leur échapper une inestimable source de gain : la reproduction de manuscrits anciens par des copistes besogneux vendus à prix d’or aux khodja.  Obscurantistes, ils voient également d’un mauvais oeil l’alliance des deux moines avec des artisans de la confrérie des arallahilesquels, rejetant l’Eglise, sont considérés comme des athées et des mécréants.

Les missionnaires latins établis dans les deux empires ottoman et perse en guerre permanente pour la domination de l’Arménie, et qui travaillent à convertir au catholicisme les Arméniens d’autant plus vulnérables et menacés d’une perte irrémédiable de leur identité nationale qu’ils n’ont comme protection qu’une Eglise nationale affaiblie, sont eux aussi farouchement hostiles à ce projet d’imprimerie.

La première partie de ce roman tiré de la vie de l’abbé Voskan Yérévantsi a pour théâtre la capitale séfévide du XVII-e siècle, où les deux moines vont s’atteler, dans un contexte propice aux complots, à la mise sur pied de l’imprimerie, avec l’aval de l’évêque Khatchadour Kessaratsi, l’aide de Minas l’artiste-peintre, de Tanguik l’odalisque, des arallahi, et plus tard du chef-eunique Heydar-agha, de Houssik le cuisinier fugitif devenu chef de brigands et redresseur de torts.

Dans la seconde partie qui se déroule à Amsterdam où s’affrontent les républicains au pouvoir et les orangistes soutenus par les Anglais et dans la France de Louis XIV, Voskan sera, comme à Nor Djougha, en butte aux machinations d’ennemis visibles et cachés, tapis les uns en Pologne, les autres en Italie.  Il sera aidé moralement et matériellement par des disciples venus d’Arménie et des amis laissés en Arménie et en Perse, par Gennaro del Monti, un patricien vénitien, par Julia Elsevier, nièce du célèbre imprimeur amstellodamien Ludwig Elsevier.

Hovhannès Ghoukassian, auteur de récits et de fresques, dédia ce roman publié la première fois en 1962 en Arménie à Mesrop Machtotz, le créateur de l’alphabet arménien au IV-ème siècle.

  • Editeur : Le Cercle d’Ecrits Caucasiens
  • Auteur : Hovhannès Ghoukassian
  • Traduction : Hratch Bédrossian (langue d’origine : arménien)
  • Date de parution : décembre 2010
  • Format : 14,5 x 20,5 cm
  • Nombre de pages : 534