En rangeant des papiers de famille, Anny Romand découvre en 2014 un carnet inconnu. Ecrit par sa grand-mère en arménien, français et grec, il retrace sur le vif la marche en 1915 d’un groupe de femmes et d’enfants arméniens sur les routes d’anatolie, vers le désert et la mort. L’auteur a consigné l’indicible barbarie, ce qu’elle voit, ce qu’elle subit. elle réussit à s’enfuir et après bien des aventures, elle finit par accoster à Marseille. A Anny, sa petite-fille qu’elle va élever, elle raconte indéfiniment la tragique aventure où ont été engloutis son bébé Aïda, son mari et tant d’autres membres de sa famille. Confrontant le souvenir de ces conversations et les terribles descriptions du carnet, Anny Romand revit l’infini malheur des arméniens à travers l’oeil de la gamine qu’elle fut et de la femme qu’elle est. Mais elle évoque aussi les leçons de tolérance et d’amour que sa grand-mère n’a cessé de lui donner en évoquant la splendeur de l’eden, nom que les arméniens avaient choisi pour leur patrie. c’est comment l’eden ? c’est la question que posait Anny chaque soir à sa grand-mère. Ce livre est pour elle une manière d’y répondre à son tour, afin que ceux qui suivent se souviennent.
- Editeur : Editions Michel De Maule
- Collection : Je me souviens
- Auteurs : Serpouhi Hovaghian et Anny Romand
- Date de parution : 10 septembre 2015
- Format : 10 x 19 cm