Le prolétariat ne se promène pas nu. Moscou en projets

« On dit que la forme nue, les boîtes nues, c’est le principe du prolétariat. Cependant le prolétariat ne se promène pas nu, il met une petite cravate, une veste, un pantalon et tout le reste. Et quand il a mis un costume plus propre, il marche avec plus de joie. »
Lazare Kaganovitch

Dans quelle mesure la production architecturale et urbaine de la Russie soviétique rompt-elle avec les formes, les idées et les pratiques de la Russie tsariste ? Comment les bouleversements politiques, sociaux, économiques et juridiques se sont-ils traduits dans la définition des nouveaux modes de vie et d’occupation du territoire ? Jusqu’où les orientations stylistiques du réalisme socialiste se sont‑elles substituées aux positions des avant‑gardes des années vingt ? Quel rôle les urbanistes, les architectes et les autorités ont-ils joué dans cette vision renouvelée de la ville avec les divers arbitrages qui en ont résulté ?
Le présent ouvrage, qui a pour objet central l’étude du Plan général de reconstruction de Moscou de 1935, propose de nuancer l’histoire urbaine soviétique écrite à travers l’unique prisme de la verticalité du pouvoir. Il met en évidence les nombreuses permanences, matérielles, idéelles et humaines, ainsi que les approches pragmatiques du projet de la part des décideurs, en premier lieu Staline et Kaganovitch.
Servie par une riche iconographie, cette analyse, au-delà du cas moscovite, met en lumière comment les architectes et les urbanistes se positionnent, créent et innovent, dans et malgré un contexte de contrôle absolu.

 

  • Editeur : Editions Parenthèses
  • Collection : Architectures
  • Auteur : Elisabeth Essaïan
  • Date de parution : octobre 2021
  • Format : 28 x 28 cm
  • Nombre de pages : 288
  • 320 illustrations

Disponible sur commande

36,00 

« On dit que la forme nue, les boîtes nues, c’est le principe du prolétariat. Cependant le prolétariat ne se promène pas nu, il met une petite cravate, une veste, un pantalon et tout le reste. Et quand il a mis un costume plus propre, il marche avec plus de joie. »
Lazare Kaganovitch

Dans quelle mesure la production architecturale et urbaine de la Russie soviétique rompt-elle avec les formes, les idées et les pratiques de la Russie tsariste ? Comment les bouleversements politiques, sociaux, économiques et juridiques se sont-ils traduits dans la définition des nouveaux modes de vie et d’occupation du territoire ? Jusqu’où les orientations stylistiques du réalisme socialiste se sont‑elles substituées aux positions des avant‑gardes des années vingt ? Quel rôle les urbanistes, les architectes et les autorités ont-ils joué dans cette vision renouvelée de la ville avec les divers arbitrages qui en ont résulté ?
Le présent ouvrage, qui a pour objet central l’étude du Plan général de reconstruction de Moscou de 1935, propose de nuancer l’histoire urbaine soviétique écrite à travers l’unique prisme de la verticalité du pouvoir. Il met en évidence les nombreuses permanences, matérielles, idéelles et humaines, ainsi que les approches pragmatiques du projet de la part des décideurs, en premier lieu Staline et Kaganovitch.
Servie par une riche iconographie, cette analyse, au-delà du cas moscovite, met en lumière comment les architectes et les urbanistes se positionnent, créent et innovent, dans et malgré un contexte de contrôle absolu.

 

  • Editeur : Editions Parenthèses
  • Collection : Architectures
  • Auteur : Elisabeth Essaïan
  • Date de parution : octobre 2021
  • Format : 28 x 28 cm
  • Nombre de pages : 288
  • 320 illustrations