La vie comme elle est

Souvent qualifié de « prince de la nouvelle », Krikor Zohrab (1861‑1915) est une figure singulière de la littérature arménienne dans un moment historique qui aura marqué le destin de l’écrivain. D’abord ingénieur des Ponts et Chaussées il devient l’un des plus célèbres avocats de l’Empire ottoman puis membre du Parlement où on le remarque pour ses talents d’orateur et son engagement en faveur de la justice et de la défense des libertés. Comme la plupart des intellectuels arméniens de sa génération, il sera l’une des premières victimes du génocide de 1915.
Acteur de la vie mondaine de la cosmopolite Istanbul, il va enrichir son imaginaire de ses expériences personnelles et son observation minutieuse des milieux bourgeois alimentera son répertoire littéraire. Ce recueil de nouvelles, publié en 1911, s’attache à brosser des portraits sans concession dans un style épuré où l’humour n’est pas absent, la légèreté de ton n’excluant pas l’abord de sujets graves, petits drames ou grandes tragédies. Passionné par les problèmes sociaux, Zohrab construit ses récits autour de destins brisés par l’hypocrisie ou l’injustice, retrouvant dans son œuvre littéraire ses combats d’homme politique. Cette œuvre originale, attachante et concise, située dans la Belle Époque levantine, vient témoigner sur les réalités d’une société disparue.

 

  • Editeur : Editions Parenthèses
  • Collection : Diasporales
  • Auteur : Krikor Zohrab
  • Nouvelles traduites de l’arménien par Mireille Besnilian
  • Date de parution : janvier 2005
  • Format : 16,5 x 23 cm
  • Nombre de pages : 112

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Souvent qualifié de « prince de la nouvelle », Krikor Zohrab (1861‑1915) est une figure singulière de la littérature arménienne dans un moment historique qui aura marqué le destin de l’écrivain. D’abord ingénieur des Ponts et Chaussées il devient l’un des plus célèbres avocats de l’Empire ottoman puis membre du Parlement où on le remarque pour ses talents d’orateur et son engagement en faveur de la justice et de la défense des libertés. Comme la plupart des intellectuels arméniens de sa génération, il sera l’une des premières victimes du génocide de 1915.
Acteur de la vie mondaine de la cosmopolite Istanbul, il va enrichir son imaginaire de ses expériences personnelles et son observation minutieuse des milieux bourgeois alimentera son répertoire littéraire. Ce recueil de nouvelles, publié en 1911, s’attache à brosser des portraits sans concession dans un style épuré où l’humour n’est pas absent, la légèreté de ton n’excluant pas l’abord de sujets graves, petits drames ou grandes tragédies. Passionné par les problèmes sociaux, Zohrab construit ses récits autour de destins brisés par l’hypocrisie ou l’injustice, retrouvant dans son œuvre littéraire ses combats d’homme politique. Cette œuvre originale, attachante et concise, située dans la Belle Époque levantine, vient témoigner sur les réalités d’une société disparue.

 

  • Editeur : Editions Parenthèses
  • Collection : Diasporales
  • Auteur : Krikor Zohrab
  • Nouvelles traduites de l’arménien par Mireille Besnilian
  • Date de parution : janvier 2005
  • Format : 16,5 x 23 cm
  • Nombre de pages : 112