La flotte française au secours des Arméniens (1909-1915)

Il y a bientôt un siècle, les Arméniens furent en proie à une répression qui devint génocide. La Marine française ne resta pas inactive, et elle intervint pour ce qui fut peut être une des premières interventions humanitaires de son histoire. En 1909, puis en 1915, alors que la Première Guerre mondiale mettait l’Europe à feu et à sang, les navires français évacuèrent plusieurs milliers de chrétiens arméniens. Ce livre retrace ces opérations, avec force témoignages et une iconographie exceptionnelle. C’est un éclairage inédit sur cette tragédie, et un hommage à ceux qui refusèrent le règne de la terreur.

Extrait du livre :
L’amiral Louis Pivet

Fils de Louis François Pivet, bottier, et de Virginie jacquet, Louis Joseph Pivet est né à Granville le 10 mars 1855. Il se marie à Saint-Servan (Ile et Vilaine) le 20 juin 1892 avec Marguerite Vosseur dont il aura quatre enfants.
En 1872, à 17 ans, il entre à l’École Navale et embarque sur le vaisseau école Borda, puis sert successivement sur la frégate école des aspirants la Renommée, le Richelieu et la Victoire, avant d’embarquer sur la Magicienne à la division navale du Pacifique de 1876 à 1878.
Enseigne de vaisseau en 1878, il est sur le transport de 2e classe Creuse qui se diri­ge vers la Nouvelle-Calédonie en 1879.
Il prend part à la campagne de Tunisie sur le cuirassé Colbert de l’escadre de la Méditerranée. Il participe alors au bom­bardement et au débarquement de Gabès et de Sfax (villes de Tunisie) en 1881, et y reçoit le baptême du feu.
Lieutenant de vaisseau en 1882 sur la Vénus, il est 2e aide de camp de l’amiral Conte, commandant en chef de la Division du Levant. Cette collaboration laissera à l’Amiral Conte un souvenir tel qu’il qualifiera son aide de camp de «très bon parmi les meilleurs».
Il embarque en avril 1885 à Toulon sur La Couronne, vaisseau école de canonnage dont il obtient le brevet, et en 1886, il commande une escouade de canonniers. Le 2 juillet 1886, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. En 1887, il est adjudant de division sur le d’Estaing, de la Division de l’Océan Indien.
Il est ensuite, de 1889 à mai 1891, officier d’ordonnance du ministre de la Marine, puis de 1891 à 1893, il assure brillamment le commandement de l’aviso Elan et de l’école de pilotage de la flotte, puis est affecté au service hydrographique pour rédiger les instructions nautiques des côtes de France. Il recueille deux témoignages de satisfaction pour ses études sur les îles anglo-normandes et sur le balisage de nuit en temps de guerre.

 

  • Editeur : Marines Editions
  • Collection : Histoire
  • Auteur : Georges Kevorkian
  • Date de parution : octobre 2008
  • Nombre de pages : 128

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29,00 

Il y a bientôt un siècle, les Arméniens furent en proie à une répression qui devint génocide. La Marine française ne resta pas inactive, et elle intervint pour ce qui fut peut être une des premières interventions humanitaires de son histoire. En 1909, puis en 1915, alors que la Première Guerre mondiale mettait l’Europe à feu et à sang, les navires français évacuèrent plusieurs milliers de chrétiens arméniens. Ce livre retrace ces opérations, avec force témoignages et une iconographie exceptionnelle. C’est un éclairage inédit sur cette tragédie, et un hommage à ceux qui refusèrent le règne de la terreur.

Extrait du livre :
L’amiral Louis Pivet

Fils de Louis François Pivet, bottier, et de Virginie jacquet, Louis Joseph Pivet est né à Granville le 10 mars 1855. Il se marie à Saint-Servan (Ile et Vilaine) le 20 juin 1892 avec Marguerite Vosseur dont il aura quatre enfants.
En 1872, à 17 ans, il entre à l’École Navale et embarque sur le vaisseau école Borda, puis sert successivement sur la frégate école des aspirants la Renommée, le Richelieu et la Victoire, avant d’embarquer sur la Magicienne à la division navale du Pacifique de 1876 à 1878.
Enseigne de vaisseau en 1878, il est sur le transport de 2e classe Creuse qui se diri­ge vers la Nouvelle-Calédonie en 1879.
Il prend part à la campagne de Tunisie sur le cuirassé Colbert de l’escadre de la Méditerranée. Il participe alors au bom­bardement et au débarquement de Gabès et de Sfax (villes de Tunisie) en 1881, et y reçoit le baptême du feu.
Lieutenant de vaisseau en 1882 sur la Vénus, il est 2e aide de camp de l’amiral Conte, commandant en chef de la Division du Levant. Cette collaboration laissera à l’Amiral Conte un souvenir tel qu’il qualifiera son aide de camp de «très bon parmi les meilleurs».
Il embarque en avril 1885 à Toulon sur La Couronne, vaisseau école de canonnage dont il obtient le brevet, et en 1886, il commande une escouade de canonniers. Le 2 juillet 1886, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. En 1887, il est adjudant de division sur le d’Estaing, de la Division de l’Océan Indien.
Il est ensuite, de 1889 à mai 1891, officier d’ordonnance du ministre de la Marine, puis de 1891 à 1893, il assure brillamment le commandement de l’aviso Elan et de l’école de pilotage de la flotte, puis est affecté au service hydrographique pour rédiger les instructions nautiques des côtes de France. Il recueille deux témoignages de satisfaction pour ses études sur les îles anglo-normandes et sur le balisage de nuit en temps de guerre.

 

  • Editeur : Marines Editions
  • Collection : Histoire
  • Auteur : Georges Kevorkian
  • Date de parution : octobre 2008
  • Nombre de pages : 128