« Je me sentais Américain… et pourtant il était clair que ce n’était pas tout. Il devait y avoir quelque chose en moins ou en plus. » C’est à la recherche de ce « quelque chose » que Arlen va s’atteler dans un voyage initiatique, une traversée d’un passé douloureux.
Pourquoi son père a-t-il changé de nom ? Pourquoi lui a-t-il toujours refusé toute réponse sur ses origines, usant d’un détachement forcé vis‑à-vis de son ascendance ?
C’est cette exploration de tous les méandres de la relation fils-père qui devra permettre de dépasser l’impossible identité arménienne du père pour renouer ainsi avec la chaîne des générations et comprendre enfin ce que veut dire « être arménien ».
Cette quête familiale et historique va l’amener à faire « le voyage », comme William Saroyan, cette autre figure des exilés de la littérature américaine, qui lui sert de père spirituel. Ce voyage dans l’Arménie soviétique des années soixante-dix, où il pourra, derrière la frontière, contempler l’Ararat, le sommet mythique, le conduira finalement à se reconnaître arménien.
Avec ce texte personnel et documenté, Arlen a signé le livre culte pour des générations successives marquées tout à la fois par la question de la filiation, la question de l’origine et à la recherche de leurs « racines ».
- Editeur : Editions Parenthèses
- Collection : Diasporales
- Auteur : Michael J. Arlen
- Date de parution : novembre 2005
- Format : 16,5 x 23 cm
- Nombre de pages : 216