Ce livre réunit pour la première fois le Voyage en Arménie (lui-même constitué de huit textes – huit tels les octaèdres des monastères d’Arménie) et les « Poèmes d’Arménie », comprenant ici le poème « du retour » où Mandelstam, lucide, sait la fin approcher, avec l’ascension du « Montagnard du Kremlin », alias Chapouk in « Alaguez », texte par lequel se termine précisément le Voyage. L’Arménie dont il rêvait, ultime sursis qui aura duré de printemps à automne 1930, est un grand souffle ô combien partagé. C’est l’amitié des hommes ; le jeu des enfants ; « un morceau de calcaire poreux, tenant sa forme de quelque boîte crânienne » respectueusement enveloppé dans un mouchoir ; c’est « le culte rendu par les nuages à l’Ararat » ; c’est l’art et la science ou « la vie savante et la vie de gagne-pain de tous les jours » réunis ; c’est la découverte d’une langue aux sonorités interdites – c’est la vie du poème à nouveau possible.
- Editeur : Editions La Barque
- Collection : Poésie
- Auteur : Ossip Mandelstam
- Traduction : Christian Mouze (Langue d’origine : russe)
- Date de parution : 5 avril 2017 (1ère édition)
- Format : 15,5 x 21,5 cm
- Nombre de pages : 105