« À mes débuts, j’ai écrit beaucoup de petites histoires, des nouvelles. Je me suis d’abord intéressé au théâtre, à la littérature et au cinéma. Je n’ai jamais imaginé que je deviendrais un jour photographe, quoique j’aie fait mes premières photos à l’âge de quinze ans. J’ai écrit avec la conviction que j’allais faire de la littérature, mais c’étaient des images qui prenaient forme sous ma plume. »
Ara Güler commence à observer le monde à travers son objectif dans les années cinquante. Ces nouvelles écrites à l’époque préfigurent le climat futur des photographies de l’artiste : quartiers des gens les plus humbles, déshérités, pêcheurs de Kumkapi…
On retrouvera ici dans sa jeunesse celui que l’on va surnommer « l’œil d’Istanbul ». Le regard d’Ara Güler sur sa ville est un témoignage unique, un travail « d’historien visuel ».
Fantasque et généreux, passionné et précis, le « prince du Leica » offre au lecteur de chacune de ces nouvelles un « arrêt sur images », instantanés de vie pittoresques et singuliers où la poésie affleure dans une sorte de « réalisme poétique », car dit-il, « la patrie, ce sont les souvenirs ».
- Editeur : Editions Parenthèses
- Collection : Diasporales
- Auteur : Ara Güler
- Nouvelles traduites de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian.
- Date de parution : septembre 2013
- Format : 16,5 x 23 cm
- Nombre de pages : 96